Je dors beaucoup. Je fais peu. Mon dos prend les plis des draps, et mon cou la texture de l’oreiller. Je regarde, comme faire se peut, des comédies romantiques surjouées pendant que mon intestin s’engorge.
L’inertie paternelle, songé-je. Car sa culpabilité s’engage dans le pipeline qui sépare nos territoires et balkanisera ma psyché. Aussi, sa mélancolie se distribue dans les milliards de tubulures qui réseautent, anarchiques, tous mes agirs. On fait peine, peur, pitié.
mercredi 14 avril 2010
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