vendredi 22 janvier 2010

phénix vs gaillard

Le 27 décembre dernier avait lieu une partie de hockey, au centre civique Luc-Germain de Gaspé, opposant le Gaillard de Chandler au Phénix du Grand Gaspé.
Ouvrons une parenthèse : Luc Germain était un homme au gabarit impressionnant qui, dit-on, aurait pu jouer dans la ligue nationale de hockey. Il avait un lancer-frapper tsunamique. Fermons.
Revenons. Fait saillant : d’aucuns n’ont applaudi les joueurs à leur entrée sur la patinoire, ni les Renardois sis au nord, ni les Gaspésiens de chousse, au sud. Soulignons que Rivière-au-Renard est au nord de Gaspé et, comme les mentalités, qu’elle n’est pas près de bouger.
Retenons aussi quelques toussotements contenus entendus pour cinq des dix buts du club du Très Grand Gaspé.
Une réaction intéressante reste néanmoins les reniflements d’une collégienne qui s’est fait plaquer par son petit ami, par texto, une marche plus bas que la mienne, à 17 min 22 de la deuxième.
Un emballeur d’IGA a également expulsé un juron quand il a échappé la moitié de sa macrobrassée à deux pas de moi. Il s’est excusé d’avoir brisé le calme. Je lui ai offert mes sympathies, comme si j’avais été dans un mouroir – quoiqu’il y fasse plus chaud.
C’étaient quelques lignes de trop écrites par Baptiste Francoeur, à Gaspé.

haïti

- que ceux qui ne savent pas quoi penser d'haïti lèvent la main.

...

- m. leferrière, baissez la vôtre, s'il vous plaît; j'aimerais entendre les autres.

long temps. interminable même. avec les points de suspension et tout.

- bon, alors, commentons la situation du canadien de montréal.

tous lèvent la main sauf

- m. leferrière, restez, s'il vous plaît.

et il prend ses clics et ses claque la porte.