Aujourd’hui, dans l’actualité, un homme se tient debout : Vigneault. C’est que, en l’an 2010 de notre ère, l’immortel Natashquanais a refusé de céder les droits de diffusion de son hymne « Mon pays » aux organisateurs des Jeux olympiques, à Vancouver – banlieue taïwanaise. En fait, il l’aurait accepté, mais sous certaines conditions, dont celle de ne pas voir flotter dans les écrans de télévision, pendant qu’on sing his song, un drapeau du Canada. Je l’entends réfléchir :
Jamais feuilles d’érable poussées par le vent d’ouest n’occulteront la danse du lys. Et si je puis brider ce symbole qui marque comme un fer, rouge honte, tandis que mon fier refrain voyage allègre du cœur à la langue française, eh bien je le briderai.
Et, comme tout le monde en parle, il se justifiera, Vigneault. Il en sentira le besoin, une éternité médiatique plus tard, car un certain Furlong l’accuse d’enclaver encore un peu plus les deux solitudes. Et ce goddam separatist prendra le micro à Charette ou à Guy A. pour rappeler candidement que son pays qui est l’hiver n’est pas celui de Mr. Furlong; que l’Histoire du pays de sa chanson n’est pas celle du Canada et, surtout, que cet hymne est écrit pour un pays souverain.
Mais, poli, il ne dira pas qu’il serait plus approprié de chanter le « Xina Yimn Tsung » (j’invente) à Vancouver que le « Mon pays »; que des chansons francophones qui contiennent le mot hiver, on en compte des pelletées et que l’allumette lancée par Mr. Furlong dans le tas de foins médiatique aurait dû s’éteindre dans son vol.
On n’achète pas un homme comme Vigneault. Encore moins son pays.
samedi 14 mai 2011
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