samedi 14 mai 2011

Poëme d’hiver

Dehors, c’est blanc longtemps.
Il neige horizontalement.
Le vent pousse les voitures, une à la fois.
Il les fait déraper, se heurter et, souvent, mourir.

Et tu es là-bas, « à cent mille lieues de moi.
Comment oublier ton sourire
Et tellement de souvenirs? »

Étrange comme des paroles sans substance
Nous arrivent à des moments malsonnants,
Comme un vent blanc tuant des voitures
Les unes après les unes, après les unes.

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