Certains vous diront que mon imaginaire intérieur – pléonasme? – est riche; que, taciturne, je suis nécessairement un homme intelligent.
Si tel est cas, je dis : À quoi sert d’être intelligent si l’on n'en fait l’expérience que dans sa tête, égoïstement?
À cela, je dirai que c'est pour ne pas répondre aux dictats crottés de l’utilitarisme envahissant et pour favoriser l’équilibre idéologique par le refus, la marginalité.
Et si quelqu'un me taxe de défaitiste, je dirai : Plein d’hommes intelligents sont morts sans avoir influencé le cours de quelque chose (la vie, si vous voulez). Et puisqu’ils ne sont plus en vie, on peut dès lors admettre qu’ils sont morts et, ainsi, qu'ils ne sont plus vivants, n'étant plus des nôtres.
(Quel imaginaire intérieur intelligent!)
dimanche 17 avril 2011
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