jeudi 26 novembre 2009

tableaux de classe

une étudiante avait la larme à l'oeil, en classe. elle ne comprenait pas. cinquante longues minutes, toute seule. je sursautais chaque fois que des parcelles de concepts s'entrechoquaient dans sa tête - impossible cacophonie intellectuelle. une fille de 14 ans, à delhi, centre-ville, c'était tout comme.

d'autres, à côté, derrière, se batifolaient allègrement dans le couplage de notions abstraites, inintelligibles au commun des mortels comme aux mortels moins communs. ces autres avaient même du temps pour téter les virgules, et puis ce sera tout beau à la remise. cette nuit, ils hiberneront bien, pour sûr.

heureusement, il y avait les bavards, les perdeux de temps, les tergiverseurs de textos et les buveurs de la veille qui sommeillaient comme vous pouvez sommeiller sur votre pupitre, mettons, un rappeur qui vous blastent le ipod. ces ados plein d'aménité qui nous offrent leurs épaules comme assise à notre mérite à nous, les cancres...

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