en regardant, du dessus nous,
nos nez figurent assez bien
un voilier d'oies sauvages
qui partent, on dirait.
en regardant, de sous couvertures,
nos bouches ressemblent à s'y méprendre
à des roches rosies
sous lesquelles, d'ailleurs, des anguilles s'ébattent.
en regardant, en dedans nous,
nos noyaux en fusion semblent un gros coeur :
et ce coeur, le mien,
pompe pour toi;
et ce coeur, le tien,
pompe pour je ne sais qui.
vendredi 18 septembre 2009
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